Juan Zíngaro écrit à Hervé Schiavetti au sujet de la Goyesque d'Arles
- Juan Zingaro
- Oct 27, 2018
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Updated: Jan 14, 2020

M. le Maire d’Arles
Hervé Schavetti
Place de la République
13200 Arles
Monsieur le Maire,
vous n’êtes pas sans savoir que j’ai réalisé le 11 avril 1998, la première fresque visible sur le sol des arènes d’Arles à l’occasion d’une corrida goyesque. Malgré ce travail, réalisé avec succès et très largement couvert par la presse ainsi que les medias locaux, régionaux et nationaux, les frères Jalabert se sont entêtés à faire croire que c’était Christian Lacroix qui en eut la primeur en 2005, soit en réalité sept ans après.
Voici le texte que je vais faire passer à la presse afin que celle ci puisse en parler et ainsi aider ceux qui ont oublié a se souvenir et dire à ceux qui ne savaient pas que c’est bien Jean Michel Mouiren qui a fait la première fresque visible sur le sol des arènes d’Arles, le 11 avril 1998. En effet cela fera 20 ans cette année que j’ai pensé et exécuté ce travail qui aujourd’hui revêt une importance capitale, puisque c’est la seule corrida des deux ferias de l’année qui fait le plein, et bien sûr, nous savons tous que c’est grâce à la fresque.
On sait aussi que René Dauby avait fait une tentative, mais qu’il ne peut être considéré comme le premier puisque l’orage avait complètement lavé son dessin, dont il existe une photo, une seule prise la veille, et que le jour de la corrida il n’y avait plus rien.
Je souhaiterais donc que vous m’aidiez dans cette démarche, car rétablir la vérité n'est jamais chose facile, et M. Hubert Yonnet n'est plus là pour en parler. Mais si vous m’aidez à diffuser cette vérité auprès de la presse et aussi par l’intermediaire du mensuel Arles Info, je pense que les choses seront beaucoup plus faciles. Bien entendu c’est moi qui enverrai le texte aux médias mais je crois que votre appuis sera déterminant à l’heure d’écrire un beau papier et de le publier. Je verrai bien d’ailleurs, sur la dernière de couverture d'Arles Info, un titre où l’on lirait, “Jean Michel Mouiren est le père de la goyesque d’Arles”.
Voyez vous Monsieur le Maire, il est très désagréable de se faire marcher dessus, et je crois qu’il est temps de rétablir la vérité. J’ai attendu 20 ans.
Je suis persuadé que le premier a devoir prendre acte c’est vous Monsieur le Maire, on a donné des médailles de la ville pour moins que ça, et je crois qu’il n’est pas vraiment nécessaire de vous dire combien Arles a gagné en reconnaissance, grâce a cette fresque.
J’espère donc un vrai geste de votre part.
Je souhaiterais aussi que vous intercediez auprès de Juan Bautista, afin que me soit restitué le callejón permanent que M. Hubert Yonnet, reconnaissant du travail réalisé m’offrait chaque année depuis la création non pas de la fresque, mais depuis celle de l’affiche de la feria, quelques années auparavant.
Je pense qu’il ne s’agit pas de récompenses, mais d’une réelle reconnaissance, en tant que créateur et réalisateur de la première fresque dans les arènes d’Arles à l’occasion d’une corrida goyesque, il faut aujourd’hui rétablir la vérité et cela ne peut que passer par une cérémonie en mairie. Il s’agit de la reconquête d’une vérité usurpée trop de fois, d’autant que l’on en connaît l’importance.
Je suis sûr que vous saurez m’aider dans cette démarche.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, je vous prie Monsieur le Maire d’Arles d’accepter l’expression de mes salutations distinguées.
Jean Michel Mouiren.
“Juan Zíngaro”
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